C'était la fille d'une nuit parfaite Je l'ai trouvée le soir de la défaite La nuit s'occupait de sa présence Coulait ses gestes d'une telle absence Je prends sur moi l'amour et toi Bébé j'assume, même si j'écume M'aimes-tu comme je t'aime ? C'est la fille des nuits blanches Ses yeux trahissent ses faux airs d'ange Elle conforte l'aube et ses promesses Elle est ma funeste faiblesse Je prends sur moi l'amour et toi Bébé j'assume, même si j'écume M'aimes-tu comme je t'aime ?

La vie l'autre bord c'est Babylone Chacun est pris sur son navire Le monde a tort, montre aucun remords Dernier last call avant que tout chavire La nature est folle regarde dehors Les arbres se prennent pour des schizophrènes J'y vois plus clair, je m'ennuie ce soir Toi et ton sourire indigène Oui, je le sens qui est trop tard, quand l'alcool parle un peu fort Mais je garde la tête ben chill, je sais que personne n'est une île Oui, je le sens qui est trop tard, quand l'alcool parle un peu fort Mais je garde la tête ben chill, tout ça c'est cousu de fins fils J'ai dans la tête dans ma ligne de mire Toujours de si vieilles idées noires Plusieurs visages mêlés aux histoires Comme figés dans tes yeux de cire Même sans les mains, j'y arrive enfin C'est si facile de voir Fais mine de rien, coince-moi dans le coin J'aurai l'air d'y croire

Mon esprit me quitte, mon corps répond implicite Je ne reviens jamais qu'à toi Une entente tacite, entre mes désirs et mes peurs Je ne reviens jamais qu'à toi Ton odeur me hante, je montre patte blanche Je ne reviens jamais qu'à toi J'écris d'une crypte, t'as gazé mes nuites Je ne reviens jamais qu'à toi J'étirerai les heures, jusqu'à déchirer le temps Je ne reviens jamais qu'à toi Une comète sans heurt, qui rate le printemps Je ne reviens jamais qu'à toi J'ai surpeuplé l'insomnie, à abattre des nuits blanches Je ne reviens jamais qu'à toi Mon dernier rôle à vie, ma dernière transhumance Je ne reviens jamais qu'à toi

En fait les femmes c’est des robots Qui nous observent Pis possèdent des supers pouvoirs Avec des corps trop beaux Qui nous obsèdent, Servent qu’à nous émouvoir Dans le ventre, J’ai un trop grand trou noir Devant leurs larmes de métal Esclave de ces dames, En escale avec Le Charme Sur le mescal de l’espace Elles ont des coups translucides, Des regards qui tirent des lasers Elles provoquent des suicides Lorsqu’elles ignorent De la pire des manières Circuits électroniques De connections inter-synaptiques, Dominatrices bioniques Aux contorsions de gymnastique En courbes magnifiques, Leurs seins se dessinent, Tétines synthétiques Leur cul magique, Devant lequel mon pôle se dresse… Magnétique Lilith robotique, Maléfice scientifique, Antéchrist, Tentatrice cybernétique, Érotisme Nique le monde, Ma blonde c’est pas une actrice C’est la bitch dans Metropolis Une crisse de bombe atomique, Songe mécanique appelé Monique Membre sélect de la ligue de l’ombre, Qui se délecte de l’apocalypse Je m’en câlice tant qu’elle pose ses lèvres Sur mon Philip K. Dick Ammoniaque Monique est entropique, Rend les hommes maniaques et alcooliques Elle aime la musique symphonique Et le gin tonic à la kryptonite Elle a de la classe, Barbie Créée en Uruguay par Klaus Barbie Qui carbure aux barbituriques Comme Marylin pis Jimi Hendrix C’est ma robot-chérie Mon égérie androïde J’suis son Clyde, C’est ma Bonnie, Mon héroïne de Metroid Ma sémillante réplicante, Ma Rachel dans Blade Runner J’trouve Terminatrix Plus belle et excitante Que Sarah Connor J’ai plus peur Depuis que j’ai donné mon cœur À un ordinateur Plus d’ostination, Plus de pleurs, Plus de cris, Plus de malheur Les femmes réelles, Toujours ont été trop cruelles Imagine, La vie est devenue belle Le jour où j’ai appris à aimer la machine Nique le monde, Ma blonde c’est pas une actrice C’est la bitch dans Metropolis Une crisse de bombe atomique, Songe mécanique appelé Monique Membre sélect de la ligue de l’ombre, Qui se délecte de l’apocalypse Je m’en câlice tant qu’elle pose ses lèvres Sur mon Philip K. Dick